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mercredi 11 juin 2025

L'église

Carte postale de l'église de Sainte opportune par Levasseur


la photo du curée de Ste opportune

Le boulanger et son commis sortent dans la rue Principale de Sainte Opportune



 le bourg en allant vers Briouze






Ste-Opportune de Minairville et des dépendances. L’église fut concédée en 1125 à l’abbaye du Val par Guillaume Payen en seigneur du lieu, pour le salut de son âme par une charte où sont mentionnés les rois régnant à l’époque - Louis le Gros en France et Henri Ier en Angleterre. Le patronage restait alternatif entre le seigneur temporel et l’abbaye. Ils se partageaient également la dîme. Puis le prieuré-cure de Ste-Opportune fut aliéné en 1593, par suite d’une transaction, où les moines du Val renoncèrent à leur bénéfice en faveur du seigneur temporel qui était à l’époque Charles de Chenne

vendredi 13 novembre 2020

Marcel TOUTAIN

 Marcel TOUTAIN est décédé  ce mercredi 4 novembre 2020 à l'âge de 80 ans à Sainte-Opportune (61) et la cérémonie religieuse a eu lieu le lundi 9 novembre 2020 à 10 h 30, en la basilique des Tourailles.

Marcel TOUTAIN est un ancien combattant AFN et fut Maire de Ste Opportune de 1971 à 1995. 



" fabriquant un Calvados du terroir Domfrontais ; cet homme passionné l'obtenait grâce au cidre de pommes et de poires fermentées naturellement et  il a distillait à Ste Opportune pendant des années. Marcel était féru d'histoire et aimait beaucoup en parler.  Il était éleveur au "parcs"de Ste Opportune. 
Ces dernières années il accueillait avec son épouse en chambres d’hôtes dans sa maison qu'il a fait faire, dans les justes proportions du pays."



Toutes nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. il restera dans l'histoire de notre pays du Houlme.




M. Marcel Toutain repose aujourd’hui au cimetière de Sainte Opportune.

Une cérémonie sera célébrée ultérieurement après la crise sanitaire. 


lundi 24 décembre 2018

sainte Opportune




sainte Opportune, une des premières abbesses a vécu au VIIIe siècle, est invoquée pour obtenir une naissance. De nombreux foyers désirant un enfant ont été exaucés par sa puissante intercession. Qui est sainte Opportune ? Sa vie nous est connue grâce à son panégyrique écrit par saint Adelin, évêque de Séez, à la fin du IXème s.




 Née à Exmes (Orne) vers 720, dans une noble famille – son père était comte d’Exmes –elle se voua au Christ toute jeune et entra au « petit monastère » fondé par saint Evroul, non loin du monastère d’Almenèsches, près d’Argentan, où sa tante Lanthilde était abbesse.


Le culte de sainte Opportune : « Elle accomplit des prodiges Et vint au secours de beaucoup, En intercédant avec ferveur Pour ceux qui la suppliaient. » (hymne de sa fête ) Le culte de sainte Opportune se répandit rapidement après sa mort, en raison de nombreux miracles obtenus, en Normandie puis en région parisienne, du fait de la translation de ses reliques lors des invasions normandes. 



Source http://www.abbaye-argentan.fr/index.php?page=ste_opportune


Résultat de recherche d'images pour "ste opportune 61"

vendredi 28 septembre 2018

Résultat de recherche d'images pour "ste opportune 61"

C’est sur l’emplacement d’une église du 11ème siècle qu’a été construite l’église actuelle terminée en 1843, mais fermée au public en 1953.
L’église est dédiée à une sainte locale : Ste Opportune, née à Exmes vers 720, abbesse du Monastère d’Alménêches où elle mourut le 22 avril 770. Autour de l’édifice un arbre de la liberté planté en 1989.

dimanche 12 août 2018

JAMET Honoré Albert Caporal au 155e R.I.

Il né le 12/06/1879 à Sainte-Opportune il était le Fils d'Émile Julien et de Virginie LEBLANC, marié le 03/10/1911 à Frênes (61) avec Marie Angèle LETELLIER il demeurat ensuite Pont-Écrepin



Le 9 août, ordre d'attaque pour la D.I.. Dans la nuit du 9 au 10, le régiment prend son dispositif d'assaut sous un copieux arrosage d'obus à gaz.

Le 10 août, à 4h20, l'attaque se déclenche, menée par le 1er et le 3e bataillon. A 5h 45, les objectifs sont atteints. Lataule est à nous, ainsi que le moulin de Mahet (100 prisonniers, 2 officiers) ; la progression continue, Cuvilly est occupé dans la matinée (100 prisonniers).
A 13 heures, l'avance reprend avec, comme axe de marche, la route Cuvilly - Conchy-lesPots. Le 155e atteint Orvillers-Sorel à 15 heures, puis Conchy-les-Pots est dépassé. Il est à la Poste à 18h 30 et là, arrêté par des mitrailleuses, il prend des avant-postes à la lisière ouest de Cessier, après avoir avancé de 10 kilomètres.

 Le 11 août, la division fait face au nord-est. Le régiment prend sa base de départ sous des rafales violentes de mitrailleuses et d'obus. Il est soumis toute la journée à un violent bombardement.


 Le 12 août, le régiment attaque le bois des Loges. Le 1er /155 attaquant par la droite est arrêté par les mitrailleuses ennemies. Le 3e /155 et la 7e compagnie réussissent à pénétrer dans le bois, le tourner par la gauche et à s'installer aux lisières nord et ouest du bois. Mais la division de gauche n'ayant pas bougé, l'ennemi s'infiltre et, contre-attaquant, parvient à cernier le 3e /155, qui se dégage difficilement. Nos lignes s'établissent au sud du bois.

il est mort pour la France le 12/08/1918 à l'age de 39 ans à Conchy-les-Pots


 Ce 12 août, sans artillerie, malgré une résistance opiniâtre des mitrailleuses ennemies, il se sera effectivement, emparé du bois des Loges, position capitale, se mettant en pointe à plus de 2 kilomètres en avant des divisions voisines et ne le lâchera que presque complètement encerclé par un ennemi très supérieur en nombre. Aussi le 155e est cité à l'ordre de la IIIe armée par le général HUMBERT (13 septembre 19:18) :
« Régiment superbe, qui, après s'être acquis de nombreux titres de gloire, vient de nouveau, sous le commandement de son chef, le lieutenant-colonel LEQUEUX, de faire preuve des plus belles qualités offensives les 10, 19 et 12 août 1918. Après avoir enlevé brillamment trois lignes successives de tranchées, capturant 350 prisonniers, un armement et un matériel considérables, a progressé sur une profondeur de 12 kilomètres dans les lignes ennemies, atteignant cinq objectifs successifs et s'emparant de six villages, malgré les tirs de barrage, les mitrailleuses et les contre-attaques de l'ennemi. »

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Honoré Jamet reçu la citation à l'ordre du 267ème Régiment d'Infanterie n°635 du 18 septembre 1917 "Très belle attitude au feu au cours des combats du 8 au 13 septembre 1917"
- Incorporé le 14/11/1901 au 104e RI, passe dans la réserve le 20/11/1902
- Mobilisé le 03/08/1914 au 104e RI, nommé caporal le 11/05/1916, passé le 27/04/1917 au 267e RI et le 20/09/1917 au 155e RI


lundi 6 août 2018

Haute Justice de Durcet du 06/08/1776 "coups, injures, etc"

 Haute Justice de Durcet  du 06/08/1776  "coups, injures, etc"

Pierre Graindorge, époux de Jeanne Chesnel, masson de Ste Opportune, contre Jacques Sanson de Ste Opportune requête :
"expositive des mauvais traitements commis par led Sanson à la femme et enfants du plaintif"

toutes pièces du dossier manque le jugement final

Pierre Graindorge et  Jacques Sanson de Ste Opportune 


  vers  1780 Jacques Lemoine marchand de Ste Opportune
 et Nicolas Bodey marchand de Ste Opportune :

"Jean Onfray marchand Ste Opportune ayant acheté certains héritages au sieur Bouquerel sous condition de décharger le vendeur d'une rente de 12 livres 12 sols envers les héritiers de Jullien Dumesnil, Nicolas Bodey avait acheté certains héritages à François Bouquerel frère de Jacques avec décharge d'une rente de 25 livres, Jean Onfray et Nicolas Bodey solidaires"

jeudi 2 août 2018

LEMANCEL André Henri Marcel

André Lemancel est né 13/04/1895 à Ste opportune à la La Piquerie il était le Fils d'Albert Lucien LEMANCEL et de Marie Françoise Alice PARIS , il est mort le 06/06/1918 a l'age de 23 ans
à Nouvron-Vingré
Il a été décoré de la  Croix de guerre
- Cité à l'ordre du Régiment n°118 du 1er juin 1916 "pour sa belle conduite"
- Cité à l'ordre du Régiment n°138 du 14 septembre 1916 "Très bon soldat ayant toujours eu une belle attitude au feu. Est parti à l'assaut des 4 et 6 septembre 1916 avec le plus grand entrain"
- Cité à l'ordre du Régiment n°184 du 1er juin 1917 " A participé brillamment à l'assaut du 16 avril 1917, a fait preuve d'énergie et de sang froid en s'organisant sur les positions conquises et en repoussant plusieurs contre attaques"
- Cité à l'ordre du Régiment n°213 du 9 septembre 1917 "Très énergique, insouciant du danger, a fait preuve constamment d'un dévouement inlassable. Est parti volontairement faire la reconnaissance d'un poste avancé de l'ennemi, a de ce fait, facilité la prise de ce poste par la fraction qui relevait la compagnie"

Cantonnement français dans les carrières de Confrécourt et au pied de l'ancienne ferme

La  défense héroïque du plateau de Confrécourt en juin 1918 stoppera l’offensive allemande. Le 20 août, il sera définitivement libéré, événement rappelé par la borne du sculpteur Moreau-Vauthier : « Ici fut repoussé l’envahisseur ».


Mort pour la france

dimanche 1 juillet 2018

Le logis du Rocher


Le Rocher  à Ste Opportune en 1972  peint par monsieur Cabon


Le voyageur qui va d'argentan à flers voit à sa gauche une vielle construction du seizième siècle que ne laisse pas d'admirer l'archéologue. C'est le manoir seigneurial de Sainte-Opportune.
Là vécurent les de Chennevères, les de Thibout, les de Grandorge.
La terre du rocher fut achetée le 20 mars 1789 par Jacques-Joseph Liard des vallées, sous-lieutenant de la grande louveterie de France. demeurant à Athis, du sieur Pierre-Nicolas-Charles de Graindorge, demeurant au château d'Echalou.

Une famille Auvray a lontemps fait valoir le domaine.





La chapelle du Rocher

Auprès du logis se trouvait une chapelle dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie et à saint Joseph, sur laquelle le pouillé de Séez nous donne les renseignements qui suive :
" La chapelle de la Bienheureuse Marie Saint-Joseph du Rocher, dans la paroisse de sainte-opportune, est presbutérale."

Le 7 octobre 1678, décret de fondation de la chapelle de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint-Joseph, au manoir du Rocher, par Luis de Graindorge, seigneur temporel du lieu, a charge d'une messr, chaque semaine, le samedi. La collation de cetts chapelle appartiendra de plei droit à Monseigneur l'Evèque. - le même jour, collation de plein droit à Louis de Graindorge, prêtre et fondateur.
Cette chapelle est presbytérale, comme il est expressément porté sur le décret.
Le seigneur du lieu est tenu à l'entretien de la dite chapelle, et à founir toutes les choses nécessaires à l'acquit des messes.
La chapelle est dotée de 50 livres de rente à posséder sur le grand pré de la Roulièr, assis en la paroisse.
Le cotrat de Fondation, passé le 21 septembre 1667 devant Louis Aullay, tabellion à La Forêt-Auvray, exigeait deux messes, aux mercredy et samedy, moyennant 50 livres de rente. La présentation réservée au seigneur du lieu.


Source :
publication "Le centre du Houlme par l'Abbé Gourdel curé de St Hilaire de Briouze".
Tome second - 1905





dimanche 24 juin 2018

Les maires de Ste Opportune de 1792 a 1888

- 1792 à 1796 - Duhautbois, officier municipal.
- 1796 à 1815 - Dozevlle Jacques, maire.
- 1815 à 1830 - Bonvallet Denis.
- 1830 à 1837 - Aumint François.
- 1837 à 1841 - Guérin Charles-Alexandre.
- 1841 à 1848 - La Bruyère Noël
- 1878 à 1888 - Bonvallet Armand-Denis
- 1888 à 1895 - Rabot Honoré.


samedi 11 novembre 2017

Sur le monument au morts de sainte opportune

1939 - 1945

Marcel PIERRE
Raymond LERRIEUR
Roland PETRON



Sur le monument au morts de sainte opportune


Alfred ONFRAY
Paul HUET
Ulysse DUGUE
Almir FERET
Wladimir DUVAL
Germain BERENGER
Leopold FOUCHER
Emilien LEBRETON
Cyrille PESCHET
Luo GRIMBERT


sur la place

jeudi 1 juin 2017

Charles PIERRE

 Charles Rémy Marcel Léon PIERRE était né à Ste Opportune le 17 janvier 1916  il participe à la bataille de France et le 01 juin 1940  à l'age de 24 ans il décède à Zuydcoote

Lors de la bataille de France, l'armée britannique ainsi que des unités de l'armée française ont dû battre en retraite vers le nord de la France.
Encerclées à Dunkerque, elles ont mené une résistance héroïque et désespérée, en particulier la 12e division d'infanterie motorisée à partir du Fort des Dunes, destinée à gagner un laps de temps nécessaire à l'embarquement du gros des troupes vers le Royaume-Uni, aidées par l'indécision d'Adolf Hitler qui confirma un ordre d'arrêt du général von Rundstedt (Haltebefehl) des armées allemandes devant Dunkerque. L'évacuation s'est opérée à l'aide de tous les navires de la Royal Navy qui furent réquisitionnés pour traverser la Manche, tandis que la RAF luttait dans le ciel pour couvrir l'opération.
Les troupes et le matériel n'ayant pas pu être embarqués ont été capturés.

il est inscrit sur notre monument aux morts


Zuydcoote

mardi 4 avril 2017

1917 il y a 100 ans


une lettre venant de Marseille  le 13 juin 1894 à monsieur Eugène Berrier .




  Eugène Auguste Gaston  Berrier est né 14 novembre 1889 à Sainte opportune incorporé au 104 e régiment d'infanterie en 1914 il décèdera à l'age de 27 ans à l'hopital mixte d'Orléans le 4 avril 1917.

Après avoir fait les batailles d'Ethe, de la Marne, de la Champagne, de Verdun.

Concernant le Domfrontais, la plupart des hommes ont fait leur service militaire dans le 104e RI basé à Argentan et Paris, bien que soit établi dans la caserne Laharpe de Domfront le 1er Bataillon du 130e RI (les deux autres bataillons étant casernés à Mayenne). Lors de la mobilisation générale du 2 août 1914, les hommes nés en 1891, 1892 et 1893 sont incorporés dans le régiment d’active (104e RI d’Argentan), ceux nés entre 1881 et 1890 le sont dans le régiment de réserve (304e RI d’Argentan), tandis que le régiment des territoriaux (32e RIT d’Argentan) est formé des rappelés nés entre 1875 et 1880. Le 104e RI dépendait de la 7e DI à laquelle étaient également rattachés les 101e, 102e et 103e RI, l’escadron du 14e Hussards et le 31e Régiment d’Artillerie de Campagne. La 7e DI faisait partie du 4e Corps d’Armée de la 3e Armée, l’une des cinq armées mises à la disposition du général de division (3 étoiles) Joseph Joffre, le commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est.

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/

autre : http://souterrains.vestiges.free.fr/spip.php?article31


 
Les américain arrivés en juin 1917

dimanche 27 novembre 2016

Auguste, Eugène GUÉRIN 1916

 Auguste, Eugène GUÉRIN est Soldat au 94e Régiment d'Infanterie il était  née le 3 février 1882 à Sainte Opportune, il disparu le 31 octobre 1916  à l'age de 34 ans pendant la bataille de la somme et l'offensive sur Sailly Saillisel.

Est-il sur cette photo du 94e RI prise en 1915

(Peut être au second rang sans la casquette nous dit une de ses descendantes Marielle LEMARCHAND ;
un de ses arrières grand père était le frère d'Auguste Guérin..)





Le 6 octobre se déclencha l'offensive sur Sailly Saillisel.

Pour approcher du village, il fallait enlever les tranchées de Carlsbad, de Terplitz et de Berlin, ainsi que les ouvrages de défense : forteresses et nids de mitrailleuses de la lisière du bois de Saint-Pierre-Waast et fortifications dénommées Ouvrages Tripot, aux abords ouest du château de Sailly-Saillisel. Cela représentait une avance d'au moins 1200 mètres. L'assaut fut donné à 14 heures, sur un front de vingt-cinq kilomètres, par un temps gris, froid et sec. Une heure plus tard, la plupart des objectifs étaient atteints et certains même dépassés. Nous couronnions alors les pentes ouest de la croupe de Sailly-Saillisel; nous tenions toute la route de Bapaume, à deux cents mètres environ au sud de l'entrée du village et nous bordions les lisières ouest et sud-ouest du bois de Saint Pierre Waast, d'où nos lignes se dirigeaient ensuite vers l'Epine-de-Malassise et la cote 130, au sud est de Bouchavesnes, face au Mont-Saint-Quentin. Le château de Sailly tomba presque aussitôt en notre pouvoir et constitua, pour nous, un sérieux point d'appui. Une semaine s'écoula, que nos troupes mirent à profit pour consolider leurs positions, en dépit des contre-attaques fréquentes et acharnées qu'elles eurent à repousser. Dans la nuit du 15 au 16 octobre, la 6e compagnie du 150e régiment d'infanterie (4e division) pénétra dans Sailly-Saillisel ou, jusqu'alors, des patrouilles avaient pu, seules, s'aventurer. Les maisons en bordure de la route de Bapaume furent occupées jusqu'au carrefour central. Ce fut la guerre de rues...
 On se battait de maison à maison, de grange a grange, a la grenade. Chaque pan de mur était un refuge. Chaque soupirail abritait une mitrailleuse qui balayait la rue. Centimètre par centimètre, pierre par pierre, il fallut conquérir le village que l'ennemi défendait âprement. Il faut savoir que Sailly-Saillisel est juché sur un plateau éminent ; Sa possession était donc de prime importance.

Le 14 novembre, l'ennemi nous chassait de nouveau de Saillisel ainsi que des points que nous tenions à la corne nord et à la lisière ouest du bois de Saint-Pierre-Waast.   Nos lignes, de nouveau, redevenaient ce qu'elles étaient le 18 octobre.   Près d'un mois avait passé en efforts stériles et coûteux !


source 1916

Philiber GRIMBERT Mort pour la France . il y a 100 ans

Philiber  GRIMBERT est né le 21 décembre 1893 à Sainte Opportune.  il est  Canonnier servant au 106e Régiment d'Artillerie Lourde Hippomobile son Matricule au recrutement était le n° 1051 -


Il meure le 20 septembre 1916  à l'age de 22 ans à la bataille de la Somme  au "Bois de Hem" :



31 août Sur le front de la Somme, activité moyenne d'artillerie. Le mauvais temps continue

 L'artillerie lourde s'étant avancée sur le terrain conquis, un effroyable bombardement recommença et se remit à broyer les lignes ennemies : obus de 400, de 380, de 270, s'abattirent pendant plusieurs jours, en vue d'une nouvelle grande attaque : celle-ci était fixée au 3 septembre. Le temps s'était mis à la pluie ; et la boue, cette fameuse boue de la Somme, qui devait rester légendaire, commençait à faire parler d'elle.

les gars d'la 106 RAL



Le 12, grande attaque des Français entre Morval et la Somme toute la première ligne ennemie est emportée, les objectifs sont dépassés par une troupe admirable d'ardeur, et Bouchavesnes succombe; on menace maintenant Péronne par le nord. Enfin, le 15, les Anglais de Rawlinson, à leur tour, s'élancent sur un front de 10 kilomètres. Là, pour la première fois, font leur apparition, sur le champ de bataille, « d'énormes, de terrifiantes machines qui, vomissant le feu par toutes leurs ouvertures, gravissent en courant les pentes les plus abruptes, renversent tous les obstacles, traversent en se jouant les plus solides défenses, les réseaux de fil de fer les plus inextricables, les nids de mitrailleuses les plus meurtriers, broyant tout, écrasant tout, semant partout l'émerveillement, l'épouvante et la mort: ce sont les tanks, ou chars d'assaut, qui, perfectionnés et multipliés, couronneront un jour la totale défaite allemande. » Le combat dura trois jours, et le « tableau en fut magnifique : avec 4000 prisonniers, Courcelette, Martinpuich, le bois des Fourcaux, le village de Flers. Et, à cette même date du 17, la 1e Armée française prenait Vermandovillers et Berny. Les combats, cependant, il faut bien le reconnaître, devenaient de plus en plus difficiles. Le temps était franchement mauvais : pluie, pluie, pluie, et, de plus en plus, des flots de boue : la bataille « s'enlisait » Et puis, aussi, l'ennemi réagissait avec un courage et un entêtement auxquels on est bien obligé de rendre éloge, surtout pendant ces batailles de septembre...


...Certes, rien de tout cela n'eût été capable d'arrêter les fantassins de France : le 25 septembre encore, dans un élan irrésistible, ils emportaient Rancourt
Et, le 26 enfin, journée glorieuse : les deux Armées se donnaient la main dans Combles.


Pierre Loti, qui visita « l'enfer de la Somme », a écrit, sur ces paysages sinistres, quelques pages saisissantes qu'on voudrait pouvoir citer toutes : « ... Par degrés, nous pénétrons dans ces zones inimaginables à force de tristesse et de hideur, que l'on a récemment qualifiées de lunaires. La route, réparée en hâte depuis notre récente avance française, est encore à peu près possible, mais n'a, pour ainsi dire, plus d'arbres de l'allée d'autrefois restent seulement quelques troncs, pour la plupart fracassés, déchiquetés à hauteur d'homme ; et, quand au pays à l'entour, il ne ressemble plus à rien de terrestre : on croirait plutôt, c'est vrai, traverser une carte de la Lune, avec ces milliers de trous arrondis, imitant des boursouflures crevées. Mais, dans la Lune, au moins, il ne pleut pas ; tandis qu'ici tout cela est plein d'eau à l'infini, ce sont des séries de cuvettes trop remplies, que l'averse inexorable fait déborder les unes sur les autres ; la terre des champs, la terre féconde, avait été faite pour être maintenue parle feutrage des herbes et des plantes; mais, ici, un déluge de fer l'a tellement criblée, brassée, retournée, qu'elle ne représente plus qu'une immonde bouillie brune, où tout s'enfonce. Çà et là, des tas informes de décombres, d'où pointent encore des poutres calcinées ou des ferrailles tordues, marquent la place où furent les villages »
                  
photographie nous montrant le début de l'assaut après le bombardement préparatoire. La fumée n'est pas encore dissipée que les signaleurs, munis de leurs fanions et arrivés et arriver sur les parapets de la première ligne allemande, font signe à notre artillerie d'allonger son tir.


source  : - somme curlu , Régiment

mardi 16 août 2016

il y a 72 ans

Il y a 72 ans les journées du 17 et 18 Août 1944 furent le théâtre de combats pour la libération de notre région et de notre commune de Durcet par les troupes anglaises.


près  d'un bâtiment à Landigou, un officier du"Hereforshire" consultait sa carte et préparait l'attaque sur Ste Opportune pour sa libération.


-

Dans la zone encerclée par les armées alliées, la 7ème armée allemande et la 5èmePanzerarmee tentent de se replier en bon ordre derrière la Seine. Mais pour ce faire, ils doivent quitter la poche qui se referme lentement sur eux. De nombreuses unités parviennent à se replier, car l’encerclement n’est pas total, et un large couloir de neuf kilomètres persiste dans la région de Chambois, objectif de la 1ère division blindée polonaise et de la 4ème division blindée canadienne. La 2ème division blindée française participe également à l’encerclement et progresse au nord d’Ecouché, face à la 116ème division blindée allemande. Le 17 août, la porte de sortie de la poche d’encerclement où sont piégés les Allemands du groupe d’armées B est large de 16 kilomètres et longue de 32 kètres. Les Allemands sont bombardés de manière continue, jour et nuit. Les aviateurs et les artilleurs alliés attaquent sans relâche les divisions de la Wehrmacht et desPanzer qui se replient vers l’est en direction de la Seine.
 Malgré la situation désastreuse pour les forces allemandes, leur repli est extrêmement rapide : en cette seule journée du 17 août, près d’un tiers des forces de l’Axe encerclées sont parvenues à sortir du chaudron.





 la 7ème Armée allemande, dont le poste de commandement est déplacé au Chênedouit, dix kilomètres à l’ouest de Putanges. Dans une puissante poussée, la 1st US Army remonte par Domfront et Bagnoles-de-l’Orne. La 9th US Infantry Division du General Eddy entre dans Briouze, après avoir repoussé une arrière-garde de la 9. SS-Panzer-Division Hohenstaufen et de la 708. Infanterie-Division.

lundi 15 août 2016

Mort pour la france





Nom PrénomsConflitDate & lieu de décèsMédaillesSépulture
Informations complémentaires
BERRENGER Julien Germain Marie
1914-191807/09/1914 Rembercourt-aux-Pots (55)
Informations complémentaires
BERRIER Eugène Auguste Gaston
1914-191804/04/1917 Orléans (45)
Informations complémentaires
DUGUÉ Alexandre Ulysse
1914-191812/10/1914 Bar-le-Duc (55)Sépulture
Informations complémentaires
DUROS Albert
1914-1918
Informations complémentaires
DUVAL Placide Marie Raymond
1914-191804/03/1918 Gumendze-Ville Grèce
Informations complémentaires
DUVAL Wladimir Ferdinand Alfred
1914-191807/09/1914 Rembercourt-aux-Pots (55)
Informations complémentaires
FERET Almire Ernest Adrien
1914-191818/09/1914 Rembercourt-aux-Pots (55)
Informations complémentaires
FOUCHER Léopold Victor Alfred
1914-191831/10/1914 Fontenoy (02)Sépulture
Informations complémentaires
GRIMBERT Philibert
1914-191820/09/1916 Curlu (80)
Informations complémentaires
GUÉRIN Auguste Eugène
1914-191831/10/1916 Sailly-Saillisel (80)
Informations complémentaires
HIS Alexandre Isidore Constant
1914-191804/06/1918 Belgique
Informations complémentaires
HIS Emilien Auguste
1914-191807/05/1917 Moronvilliers (51)
Informations complémentaires
HUET Paul
1914-1918
Informations complémentaires
JAMES Désiré Albert Daniel
1939-194517/05/1943 Neheim Allemagne
Informations complémentaires
JAMET Honoré Albert
1914-191812/08/1918 Conchy-les-Pots (60)
Informations complémentaires
LEBRETON Emilien
1914-191826/05/1915 Aix-Noulette (62)
Informations complémentaires
LEMANCEL André Henri Marcel
1914-191806/06/1918 Nouvron-Vingré (02)
Informations complémentairesPhoto de la personne
LEMANCEL Benjamin Ernest Marie
1914-191809/07/1915 Auchel (62)
Informations complémentaires
LEPRIEUR Raymond
1939-1945
Informations complémentaires
MICHENON Jean
1914-1918
Informations complémentaires
ONFRAY Alfred Almire Emile
1914-191822/08/1914 Ethe, province de Luxembourg Belgique
Informations complémentaires
ONFRAY Ferdinand Ernest
1914-191826/10/1915 Neuville-Saint-Vaast (62)
Informations complémentaires
PESCHET Cyrille
1914-1918
Informations complémentaires
PETRON Roland
1939-1945
Informations complémentaires
PIERRE Charles Rémy Marcel Léon
1939-194501/06/1940 Zuydcoote (59)
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RUISSEAU Gustave Constant
1914-191830/08/1918 Bourges (18)Sépulture
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SOUBIEN Ernest
1914-1918
Informations complémentairesPhoto de la personne
VILDIEU Jules Félicien Arthur
1914-191826/06/1918 Scherpenberg BelgiqueSépulture







1939 - 45
Marcel PIERRE
Raymond LERRIEUR
Roland PETRON



Sur le monument au morts de sainte opportune



Alfred ONFRAY
Paul HUET
Ulysse DUGUE
Almir FERET
Wladimir DUVAL
Germain BERENGER
Leopold FOUCHER
Emilien LEBRETON
Cyrille PESCHET
Luo GRIMBERT