Reportage
« On va faire lalalala-la ! » Juliette, Salomé et Léopoldine trépignent, devant le studio d'enregistrement de Romuald Guillouet. Hier, à Sainte-Opportune, elles s'apprêtaient à jouer les choristes pour On nous parle d'amour, la chanson concoctée par le chanteur originaire du Bocage et leader du groupe Géroh.
Ancien de La Tête à toto, Romuald peaufine un album de huit titres pour son nouveau groupe (Ouest-France du 24 mars).
Dans On nous parle d'amour, il aborde le thème des enfants-soldats. Alors le musicien a voulu mettre en avant les bambins.
Fin avril, il a lancé un appel aux volontaires sur Facebook. Les parents ont répondu en nombre : plus de 30 enfants de 6 à 12 ans étaient réunis, hier, chez Romuald.
Par petits groupes, les jeunes choristes se suivent dans la salle d'enregistrement. Là, ils enfilent un casque et écoutent les consignes du musicien.
« Je chante le premier puis quand je vous fais signe, vous y allez, OK ? » Les trois petites filles opinent. Archi-concentrées, elles entonnent la ritournelle sans paroles.
Un clip sur YouTube
Puis viennent Killian, Célia, Dorian... Et tous les autres. « C'est super ! J'adore, vous êtes trop forts », s'exclame Romuald. « Ca va aller super vite ! » Il filme aussi la scène pour les besoins du clip vidéo, qui sera diffusé sur le site YouTube.
D'ailleurs, tous les petits finiront par chanter ensemble devant la caméra, à la fin de la journée. En attendant, de l'autre côté de la vitre, des mamans braquent déjà leur smartphone sur les petits.
Chez les parents, on est ravis de cette « expérience ». Johann et Émilie sont même venus de la Manche avec Loly, 6 ans et demi et le petit Soan : « Notre fille est un peu introvertie mais elle aime bien chanter. Cela fera un bon souvenir pour plus tard. »
Les enfants, en tout cas, y mettent tout leur sérieux. Alors que Mathys, 7 ans, guette la porte du studio en lançant « ça va être à moi ! », Lenny, 9 ans, confie qu'il est « un peu stressé ». Tous ont répété la mélodie, chez eux, grâce à la démo que leur avait envoyée Romuald.
Lili, 6 ans, a appris les paroles par coeur et chantonne ces « doigts d'enfant qui appuient sur la gâchette ». Les enfants soldats ? « Elle m'a dit : « Je les appelle les enfants tout court ! » », confie sa maman, Caroline. « Ça ne lui parle pas trop. »
S'ils ne s'en rendent pas tous compte, ces petits-là contribuent à une bonne cause. Des associations luttant contre l'embrigadement des enfants soldats ont déjà pris contact avec Romuald, après avoir vu son projet sur les réseaux sociaux...
Voir la vidéo et la galerie photo sur
www.ouest-france.fr/flers
« On va faire lalalala-la ! » Juliette, Salomé et Léopoldine trépignent, devant le studio d'enregistrement de Romuald Guillouet. Hier, à Sainte-Opportune, elles s'apprêtaient à jouer les choristes pour On nous parle d'amour, la chanson concoctée par le chanteur originaire du Bocage et leader du groupe Géroh.
Ancien de La Tête à toto, Romuald peaufine un album de huit titres pour son nouveau groupe (Ouest-France du 24 mars).
Dans On nous parle d'amour, il aborde le thème des enfants-soldats. Alors le musicien a voulu mettre en avant les bambins.
Fin avril, il a lancé un appel aux volontaires sur Facebook. Les parents ont répondu en nombre : plus de 30 enfants de 6 à 12 ans étaient réunis, hier, chez Romuald.
Par petits groupes, les jeunes choristes se suivent dans la salle d'enregistrement. Là, ils enfilent un casque et écoutent les consignes du musicien.
« Je chante le premier puis quand je vous fais signe, vous y allez, OK ? » Les trois petites filles opinent. Archi-concentrées, elles entonnent la ritournelle sans paroles.
Un clip sur YouTube
Puis viennent Killian, Célia, Dorian... Et tous les autres. « C'est super ! J'adore, vous êtes trop forts », s'exclame Romuald. « Ca va aller super vite ! » Il filme aussi la scène pour les besoins du clip vidéo, qui sera diffusé sur le site YouTube.
D'ailleurs, tous les petits finiront par chanter ensemble devant la caméra, à la fin de la journée. En attendant, de l'autre côté de la vitre, des mamans braquent déjà leur smartphone sur les petits.
Chez les parents, on est ravis de cette « expérience ». Johann et Émilie sont même venus de la Manche avec Loly, 6 ans et demi et le petit Soan : « Notre fille est un peu introvertie mais elle aime bien chanter. Cela fera un bon souvenir pour plus tard. »
Les enfants, en tout cas, y mettent tout leur sérieux. Alors que Mathys, 7 ans, guette la porte du studio en lançant « ça va être à moi ! », Lenny, 9 ans, confie qu'il est « un peu stressé ». Tous ont répété la mélodie, chez eux, grâce à la démo que leur avait envoyée Romuald.
Lili, 6 ans, a appris les paroles par coeur et chantonne ces « doigts d'enfant qui appuient sur la gâchette ». Les enfants soldats ? « Elle m'a dit : « Je les appelle les enfants tout court ! » », confie sa maman, Caroline. « Ça ne lui parle pas trop. »
S'ils ne s'en rendent pas tous compte, ces petits-là contribuent à une bonne cause. Des associations luttant contre l'embrigadement des enfants soldats ont déjà pris contact avec Romuald, après avoir vu son projet sur les réseaux sociaux...
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www.ouest-france.fr/flers
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